Ouverture de l’atelier d'introduction des nouveaux guides de l'OMS et outils de formation sur la Planification Familiale, de suivi des progrès et de documentation des bonnes pratiques en Santé de la Reproduction

Ouverture de l’atelier d'introduction des nouveaux guides de l'OMS et outils de formation sur la Planification Familiale, de suivi des progrès et de documentation des bonnes pratiques en Santé de la Reproduction

Pointe-Noire. Renforcer la mise en œuvre des plans de relance de la planification familiale des pays de l’Afrique centrale est l’objectif de l’atelier d’introduction des nouveaux guides de l’OMS et outils de formation sur la planification familiale, de suivi des progrès et de documentation des bonnes pratiques en santé de la reproduction. 

La rencontre, organisée par le Bureau régional du 28 au 31 octobre 2013 à l’hôtel Elaïs de Pointe-Noire, capitale économique de la République du Congo, regroupe huit pays de l’Afrique centrale (Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, RDC, Sao Tomé et Principe) que des représentants de l’OCEAC, de l’UNFPA et de l’USAID/Angola. Les participants bénéficient de l’expertise des responsables en charge de la santé de la reproduction du Bureau pays, de l’Equipe Inter pays de l’Afrique centrale (IST/AC), et du Siège de l’OMS à Genève. 

La cérémonie d’ouverture a été présidée ce matin par le Directeur général de la santé, entouré du délégué du Représentant de l’OMS au Congo et du Directeur départemental de la santé de la ville de Pointe-Noire. 

« En dépit des nombreux efforts entrepris par les gouvernements et les partenaires depuis plus de trente ans en Afrique, les données disponibles indiquent qu’en 2012, 53% des femmes en âge de procréer ont un besoin non satisfait de moyens de contraception modernes» a indiqué Mr Jérémie Mouyokani, chargé du système de santé, représentant le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, Représentante de l’OMS. 

Dans son allocution d’ouverture, le Pr Alexis Elira-Dokekias, Directeur général de la Santé a souligné que « la problématique de la santé de la reproduction est si préoccupante qu’elle a été prise en compte lors des travaux de la 66ème session de l’Assemblée mondiale de la Santé en mai dernier et de la 63ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique ». Pour le Directeur général de la Santé, la planification familiale demeure une priorité nationale. Aussi, l’accès à la couverture universelle devrait permettre la réduction conséquente de la mortalité maternelle et infantile. 

Pour sa part, le Dr Ghislaine Conombo, conseiller chargé de la santé de la mère et de l’enfant à l’IST/AC, a présenté la situation d’ensemble de la planification familiale dans la région africaine de l’OMS. Elle a ainsi attiré l’attention des participants sur les défis de la santé de la mère et de l’enfant qui reposent, selon elle, sur les six piliers du système de santé à savoir leadership et gouvernance, prestation des services, ressources humaines, produits et fournitures, financement, suivi et évaluation. 

Depuis de nombreuses années, l’OMS s’est engagée dans la promotion de la planification familiale à travers la production des lignes directrices basées sur des données factuelles, la sécurité des méthodes contraceptives sur la prestation des produits contraceptifs, l’élaboration des normes de qualité, la présélection des produits contraceptifs et l’appui aux pays afin de les accompagner dans l’introduction, l’adaptation et la mise en œuvre de ces outils, en réponse à leurs besoins spécifiques. 

Dans la Région africaine, afin d’accompagner les pays membres à l’atteinte des OMD 4, 5 et 6 d’ici 2015 et même au delà, l’Organisation fait un plaidoyer constant pour la promotion de la planification familial à tous les niveaux du système de santé afin d’améliorer la demande et la qualité de la prise en charge.  
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Contacts techniques : Dr Ghislaine Conombo, MPS IST/AC: conombog [at] who.int / Dr Guy Michel Mbemba, MPS OMS/Congo : mbembamoutou-noug [at] who.int

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